Rémi Bréant

Hommage à Toi PAPI

Aujourd’hui, nous nous rassemblons pour rendre hommage à un homme exceptionnel, mon grand-père, qui nous a quittés à l’âge de 84 ans. Cet adieu est difficile, car il laisse derrière lui un vide immense dans nos cœurs. Mais au-delà de la tristesse, c’est avec gratitude et respect que je souhaite célébrer la vie d’un homme qui a marqué la nôtre par sa bienveillance, sa sagesse, et son amour indéfectible.
Tout d’abord, comment parler de papi sans évoquer mamie. 63 ans de mariage ! Une vie dans une vie. L’alfa et l’oméga. Si complémentaires.
Il aimait sa femme d’un amour pur et indéfectible. Elle représentait tout pour lui, incapable de vivre sans elle. Je me souviens d’une anecdote particulière. Lorsque je suis parti vivre en Vendée, papi est venu me voir avec ma mère et mes sœurs mais sans ma grand mère restée à St Didier.
Le soir alors qu’on se baladait sur le remblai des sables d’Olonnes, papi m’a dit : tu sais ce soir c’est la première fois que je vais dormir sans ta grand mère depuis mon service militaire. Cette petite phrase m’a fait rire sur le coup mais aujourd’hui je mesure la portée de ses mots et le sens véritable qu’ils avaient. Une vie entière partagée ! Jamais l’un sans l’autre.

Mon grand-père était un homme de valeurs, le pilier de notre famille. Il nous a appris, à travers ses gestes et ses paroles, l’importance du respect, de l’humilité, et du travail bien fait. Sa patience et son écoute étaient exemplaires. Il savait être là pour chacun d’entre nous, prêt à offrir son soutien, un conseil avisé, ou tout simplement un sourire chaleureux qui illuminait même les journées les plus sombres. Cela sans comptait sur sa générosité. Il cultivait sans compter ses légumes pour pouvoir nous en donner à tous. Combien sommes nous aujourd’hui dans l’assemblée à être repartis de st Didier avec une salade, des poireaux, des radis ou encore des courgettes et haricots verts.

Au-delà de son rôle familial, Ceux qui ont eu la chance de le côtoyer savent à quel point il apportait de la rigueur et de l’humanité dans tout ce qu’il entreprenait. Sa présence marquait, et chacun de ses engagements était empreint d’une honnêteté et d’une droiture inébranlables.

Derrière son côté réservé face au public, il laissait apparaître un homme taquin, blagueur et bon vivant lorsque il était entouré de son noyau.
Le bonheur était là, assis au bout de sa table. Il nous regardait tous et enlevait cette carapace avec ses arrières petits enfants, en devenant tendre, câlin et aimant. Bien souvent l’émotion était vive et il ne réussissait pas à retenir ses larmes dès lorsqu’on lui parlait de nous ou des enfants.
Avec mamie, Nous étions sa vie, sa raison de vivre. Un dimanche sans personne à sa table était une souffrance profonde pour lui. À chaque départ, une seule question : je vous revois quand ?


Papi, Notre vie a été marquée par tant de moments difficiles. Tu as toujours été là pour nous.
Plus personnellement j’ai le sentiment de perdre bien plus qu’un grand père. J’ai tout appris de toi ! Tous mes mercredis, week-end et vacances scolaires de mon enfance, je les ai passé avec toi. Encore hier je te demandais des conseils pour mon jardin,
pour attraper les taupes ou bricoler un abris.
De toi j’ai aussi pris quelques défauts comme de tout garder car ça peut resservir ! Sans oublié qu’un sous est un sous. Même si avec mamie vous nous avez tant gâtés !

Je me souviendrai toujours de tes histoires, racontées avec cet éclat particulier dans les yeux, ces souvenirs d’une vie pleine de défis, d’aventures, mais aussi de joie et de douleur. Cette dernière décennie tes souvenirs se sont souvent concentrés sur ton Manu. Je sais au combien tu souffrais de l’avoir perdu et je me console aujourd’hui en me disant que tu l’as retrouvé.
À travers ton exemple, tu nous as appris à apprécier les moments simples, à voir la beauté dans les instants partagés en famille le dimanche midi, et à ne jamais prendre pour acquis l’amour des siens.

Il y a des larmes qui ne cessent jamais de couler, des vides qui ne se comblent pas, des souvenirs que rien n'efface et des personnes qu'on ne remplace jamais ..
Les sourires reviennent .. Mais uniquement pour masquer la peine ..


Bien sûr, il n’est jamais facile de dire adieu. Mais mon grand-père nous a laissé un héritage bien plus précieux que les mots ne pourraient le décrire : celui des souvenirs, des enseignements, et surtout de l’amour qu’il portait à chacun de nous. Cet amour restera à jamais gravé dans nos cœurs, et nous nous efforcerons de perpétuer ses valeurs dans notre quotidien, comme il l’aurait voulu.

Aujourd’hui, nous ne pleurons pas seulement la perte d’un être cher, nous célébrons aussi l’immense privilège que nous avons eu de le connaître et de l’aimer. Mon grand-père restera pour toujours une source d’inspiration, un modèle de force tranquille, de générosité, et d’intégrité.

À toi, PAPI, qui nous regarde maintenant de là-haut, sache que ton empreinte sur nos vies est indélébile. Merci pour tout ce que tu as été pour nous, pour moi. Tu nous manqueras profondément, tu me manques déjà, mais ton souvenir continuera de vivre à travers nous, chaque jour.


Mon cœur s'est arrêté lorsque le tien s'est endormi.
Puis il s'est envolé,
Lorsqu'on m'a dit que tu étais parti.
Il s'est fendu en deux morceaux,
L'un qui vit sur terre, et l'autre dans les cieux.
Et même si tu n'es plus là, Mon cœur bat d'amour pour toi.

Repose en paix. Je t’aime

Cher papy

Je ne sais par où commencer. Je pense que je ne réalise pas encore que tu n’es plus là, certainement parce que je suis encore loin de chez nous. J’écris ces quelques mots dans un avion vers une nouvelle destination, au dessus des nuages, quelque part, peut être un peu plus près de toi.

J’aimerai commencer par dire que je n’aurais pas voulu d’un autre grand père que toi. Tu as été un grand père présent, aimant et taquin avec chacun d’entre nous.
Tu étais la première personne à me donner ton soutien dans toutes les situations, certainement parce que je suis ta petite fille préférée, mais je ne vais pas le dire trop fort, je ne veux vexer personne.

Je voudrai te remercier pour toutes ces vacances, tous ces repas partagés mais aussi pour toutes ces petites choses qu’un grand père apprend à ça petite fille et que tu m’as transmises. Comme cette fois où tu m’as appris à conduire ta célèbre clio blanche. Encore là, étant ta préférée, cette escapade était selon toi un franc succès. Aujourd’hui avec du recul, je pense que la réalité en était tout autre.
Merci aussi pour m’avoir montré ce qu’est l’amour, les 63 ans de mariage que tu as partagé avec mamie seront toujours un exemple pour moi. Je garde en souvenir ta façon de taquiner la femme de ta vie mais aussi ta sensibilité à son égard et la manière que vous aviez de prendre bien soin l’un de l’autre. Ce coté taquin et blagueur revient en permanence quand je pense à toi. Je crois très sincèrement que nous en avons tous hérité.

L’heure est maintenant venue de ce dire au revoir.
Juste avant mon départ vers cette aventure australienne, on s’est dit au revoir, on s’est pris dans les bras sans présager le futur. J’étais pleine de doute et de peur et tu m’as alors dit que le plus dur c’était de partir. Malheureusement papy, je ne peux te donner raison, car le plus dur sera de rentrer et de ne pas te retrouver.
Alors je garderai ce moment en souvenir car j’aime à croire qu’inconsciemment, au fond de nous, nous savions que c’était la dernière fois.

Je termine maintenant avec ces mots, j’espère que tu es en paix
je sais que tu es bien entouré maintenant là où tu es.
Je t’aime papy
Ta lulu

Nous vous adressons nos pensées les plus bienveillantes et vous souhaite tout le réconfort et le soutien dont vous avez besoin dans cette épreuve.

Nous vous présentons nos condoléances dans ce moment difficile. Il restera à vos côtés à travers vos souvenirs.